Intervenants

Présentation des intervenants

Hervé Aubron est critique de cinéma et rédacteur en chef adjoint du Magazine littéraire. Il a notamment collaboré à la revue Vertigo et aux Cahiers du cinéma. Chargé de cours à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, il a notamment publié un essai sur Mulholland Drive, de David Lynch (éd. Yellow Now) et Génie de Pixar (éd. Capricci).

Patrick Barrès est Professeur d’arts appliqués et d’arts plastiques à l’université de Toulouse 2, et plasticien. Il est membre du LARA (Laboratoire de recherche en audiovisuel), responsable de la spécialité « Cinéma d’animation »; fondateur et ancien directeur de l’IUP Arts appliqués Couleur, Image, Design. Il est l’auteur d’ouvrages et d’articles consacrés au cinéma (cinéma d’animation, cinéma expérimental), aux arts visuels (dessin, photographie, illustration, livre d’artiste) et aux pratiques du site (paysage, architecture, design). Ouvrages : Le cinéma d’animation : un cinéma d’expériences plastiques (Paris, L’Harmattan, 2006) ; Expériences du lieu : architecture, paysage, design (Paris, Archibooks, 2008). Direction d’ouvrages : Georges Schwizgebel, peintre et cinéaste d’animation (Paris, L’Harmattan, 2012).

Yael Ben Nun est doctorante en études cinématographiques à l’Université Paris VIII – Vincennes – Saint Denis et allocataire de la Fondation du Japon (2011/2012). Spécialisée en esthétique du cinéma d’animation, ses recherches portent actuellement sur les films du réalisateur japonais Satoshi Kon dans le cadre d’une thèse sous la direction de M. Dominique Willoughby.

Rémi Carémel écrit pour La Gazette du Doublage entre 2004 et 2010, avant de fonder le blog Dans l’ombre des studios en janvier 2011. Ses recherches sont principalement axées sur les doublages de films musicaux et films d’animation. Animation de rencontres avec le public (Salon des Séries et du Doublage), organisation de spectacles avec des comédiens et chanteurs Disney, travail d’archivage, séances d’écoutes, interviews, administration duNouveau Forum Doublage Francophone, etc.

Gilles Ciment, 51 ans, est depuis 2007 directeur général de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême. Menant depuis trente ans une réflexion sur le cinéma d’animation et la bande dessinée, il a collaboré à de nombreuses publications critiques ou historiques (notamment et régulièrement Positif où il a dirigé depuis vingt ans de nombreux dossiers sur le cinéma d’animation), et enseigné la bande dessinée à Paris-I Panthéon-Sorbonne et le cinéma à Paris-X Nanterre. Il a été expert animation auprès des commissions d’avance sur recettes et d’aide au développement du CNC et a longtemps siégé à la commission Beaumarchais pour les séries et spéciaux TV d’animation de la SACD.

Sébastien Denis est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université d’Aix-Marseille (SATIS/ASTRAM). Agrégé d’arts plastiques et docteur en histoire du cinéma, il travaille sur des champs tels que le cinéma de propagande, le cinéma d’animation ou les relations entre arts plastiques et cinéma.

Jean-Baptiste Garnero est Chargé d’études pour la valorisation des collections du CNC – ARCHIVES FRANCAISES DU FILM.

Frédéric Gimello-Mesplomb est Professeur des Universités en sociologie de la culture à l’Université d’Avignon et chercheur au Centre Norbert Elias (CNRS – École des Hautes Études en Sciences Sociales- École Normale Supérieure). Auteur d’une thèse sur la politique du cinéma français, il a travaillé durant près de quinze ans sur une histoire de la qualité à partir des fonds d’archives du Centre national de la cinématographie (« La question du soutien à la qualité dans le cinéma en France : socio-histoire d’un cadre d’action publique et de ses dispositifs (1946-2000) », 2012). Son champ de recherche porte sur trois axes : l’histoire institutionnelle du cinéma français, la sociologie de l’action publique (histoire des commissions d’experts, processus de définition des normes culturelles du cinéma, régimes de justification de l’action), et l’analyse socio-historique des logiques de qualification et de disqualification de formes cinématographiques considérés comme non légitimes ; Objectif 49, une certaine idée du cinéma (Séguier, 2014) ; L’invention d’un genre : le cinéma fantastique français (L’Harmattan 2012) ; Le cinéma des années Reagan, un modèle hollywoodien ? (Nouveau Monde, 2007) ; Georges Delerue, Une vie (Currutchet, 1998).

Barbara Laborde est maître de conférences à l’Université Sorbonne-Nouvelle – Paris 3. Agrégée de Lettres Modernes, elle a longtemps enseigné le cinéma et l’audiovisuel en lycée.

Mélanie Lallet est doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication à la Sorbonne Nouvelle. Ses travaux portent sur l’évolution des représentations de genre dans les séries animées françaises et leurs intersections avec d’autres rapports de pouvoir. Ils interrogent aussi le potentiel subversif des univers animés et leur capacité à transcender les hiérarchies sociales.

Françoise Lémerige est diplômée d’une maîtrise de Cinéma à l’université Paris III en 1994, de Documentation à Paris VIII  en 1996 et d’un DESS de Médiation Culturelle en 2000 à Paris III. Après de brefs passages aux Cahiers du cinéma en 1990, à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) en1991 et aux Archives Françaises du Film (AFF) en 1992, elle entre à la Bibliothèque du Film de la  Cinémathèque française en 1993 au Département des Archives et des Manuscrits. Elle travaillera entre 1997 et 2002 sur différents projets  de recherches documentaires, éditoriaux et pédagogiques notamment au sein du Centre de Documentation et du Service de la Médiation culturelle créé en 1999, avant d’intégrer en octobre 2002 le Département des Affiches, Dessins et Matériel Publicitaire auprès de Jacques Ayroles, où elle est chargée du traitement documentaire, du suivi de la conservation, restauration et de la valorisation de la collection des Dessins et Œuvres plastiques. Elle tente de mettre en place depuis 2009 grâce à l’aide d’une restauratrice spécialisée,  une politique de conservation et de valorisation pérenne pour la collection des dessins d’animation. Elle est intervenue sur ce sujet dans le cadre du symposium du 68éme congrès de la FIAF  à Pékin en 2012 consacré au cinéma d’animation.

Monika Lilkov prépare actuellement un Master 2 d’Histoire de l’Art avec l’Université Paris X Ouest Nanterre la Défense. Son mémoire sous la direction de Thierry Dufrêne, sur deux ans, porte sur La Symphonie Printanière de Henri Valensi.

Stéphanie-Emmanuelle Louis est doctorante à l’EHESS, en association avec l’Institut d’Histoire du Temps Présent (CNRS). Elle rédige une thèse d’histoire sur la valorisation du patrimoine cinématographique en France, sous la direction de Christian DELAGE. Dans le cadre de ses recherches, elle a travaillé en association avec La Cinémathèque de Toulouse et le Musée-Château d’Annecy.

François Martin est agrégé d’histoire, docteur en histoire, professeur de chaire supérieure en classe préparatoire. Publications concernant l’histoire sociale de la France aux XVII et XVIIIèmes siècles, l’histoire politique du Niger indépendant et Ladislas Starewitch.

Jean-Baptiste Massuet est doctorant et ATER en études cinématographiques à l’université de Rennes II, sous la direction de Laurent Le Forestier. Il prépare actuellement une thèse sur les hybridations entre dessin animé et cinéma en prises de vues réelles (soutenance prévue en novembre 2013). Son approche se situe à un croisement entre historiographie, théorie et esthétique. Ayant à son actif plusieurs publications, au sein d’ouvrages collectifs (Comédie Musicale – Les Jeux du Désir, Pierre Etaix – Histoire d’un Itinéraire) et de revues (1895, Les Cahiers du Circav, The Wild Bunch), il communique régulièrement sur son sujet de recherche, à Rennes, Montpellier, Bath, Dijon, Lille, Brighton, Aix-en-Provence, Lausanne ou encore Montréal.

Lucie Mérijeau est docteure en études cinématographiques. Sa thèse, rédigée sous la direction de Laurent Jullier, portait sur Les pratiques industrielles et spectatorielles du cinéma d’animation américain contemporain, à travers l’analyse des studios Pixar. Elle est également chargée de cours en Cinéma et Audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle.

Fred Nagorny. Passionné par l’animation depuis toujours, il entre à l’école des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d’architecte en 1982. D’abord animateur  sur des séries télévisées,  il prend ensuite la direction  d’animation, puis la direction de production et la direction de studio d’animation en séries 2D. Dès 1988, il s’intéresse à l’animation 3D, alors balbutiante et réalise durant les années 1990, dans cette technique, des courts-métrages primés dans les festivals internationaux. Durant cette période, il réalise et dirige l’animation de  films de commande ; publicités, génériques, institutionnels, spécial TV….Parallèlement, il intervient en formation professionnelle pour différentes écoles et université, ainsi qu’en entreprise. Actuellement professeur à Gobelins – l’Ecole de l’Image, il donne des conférences et des master classes, ou il s’attache à transmettre les techniques de l’animation  depuis l’étude du mouvement, jusqu’à l’organisation de la production.

Cécile Noesser, après des études de lettres et de sociologie, soutient un doctorat de sociologie à l’Université Paris III en 2013 : « La résistible ascension du cinéma d’animation. Socio-genèse d’un cinéma-bis en France (1950-2010) ». Parallèlement, elle est depuis 2009 coordinatrice du Festival national du film d’animation, à l’Association française du cinéma d’animation.

Greg Philip crée en juin 2011 le blog Film perdu consacré à sa passion pour les scènes coupées au montage, bobines disparues, etc. Spécialiste de Blanche-Neige et les sept nains, le chef d’oeuvre de Walt Disney est le fil conducteur de ses recherches.

Marie Pruvost-Delaspre est actuellement en thèse à la Sorbonne Nouvelle. Elle a commencé à travailler en Master sur l’histoire de l’industrie du dessin animé japonais, sujet qui parcourt toujours sa thèse, Au temps du dessin animé : la Tôei Dôga ou l’âge d’or de l’animation japonaise (1956-1971), sous la direction de Laurent Creton, à l’IRCAV (Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel). Elle étudie également la langue japonaise et a été accueillie en 2010 dans le cadre d’un échange international à l’université Keio de Tokyo. Elle enseigne au département Cinéma & Audiovisuel de la Sorbonne Nouvelle ainsi qu’à l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art et de Design), et écrit périodiquement pour Les Cahiers du Cinéma.

Dominique Puthod est Maître de Conférence en sciences de gestion et membre de l’Irege (Institut de recherche en gestion et économie), il s’intéresse principalement aux stratégies de  coopération. Depuis plusieurs années, les industries créatives constituent le champ  d’application de ses recherches. Il préside le Festival International du Film d’Animation depuis  1997. C’est sous sa responsabilité qu’a été menée en 98  l’annualisation  de la manifestation et  en 2006 la migration de l’association vers un EPCC.  C’est ce parcours qui l’a amené à  s’interroger sur l’histoire du Festival d’Annecy.

Sébastien Roffat est historien, spécialiste du cinéma d’animation. Il a écrit une vingtaine d’articles et donné une quarantaine de conférences sur le sujet. Il a publié « Animation et propagande : les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale » (2005), « Disney et la France : les vingt ans d’Euro Disneyland » (2007) et « Propagandes animées : le dessin animé politique entre 1933 et 1945 » (2010). Prochaines éditions : il a dirigé la réédition du livre de Maurice Noverre consacré à Émile Reynaud (1927) ; sa thèse consacrée à « L’émergence d’une école française du dessin animé sous l’Occupation » sortira en plusieurs volumes entre 2013 et 2014. Il dirige la collection « Cinémas d’animations » aux éditions L’Harmattan et a été Secrétaire général de l’Association française du cinéma d’animation entre 2008 et 2013. Enseignant dans le secondaire, il est également chargé de cours à Paris 3 – Sorbonne nouvelle, rattaché à l’IRCAV

Serge Verny est diplômé en animation-vidéo de l’ENSAD, diplômé du CFT Gobelins, docteur en arts et sciences de l’art de l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, section cinéma, télévision et audiovisuel. En 1995, il est Maître de conférences à l’université de Strasbourg,  et parallèlement, est professeur en animation à l’ENSAD à Paris, au moment où l’animation et la vidéo se développent comme deux secteurs séparés. Pensionnaire de l’Académie de France, Villa Medicis à Rome en 1991, il est dessinateur, animateur, storyboarder. Il réalise plusieurs films comme auteur : Thulé (1989), Pictographe (1991), Phénomènes (1992), Over The Emerald World (film d’animation pour salle dynamique, Hanovre- Projet pour le Regenwaldhaus, exposition universelle, 2000). Il enseigne l’animation à l’école et depuis 2006, il dirige le secteur Cinéma d’animation à l’ENSAD. Il poursuit un travail de recherche sur les formats non standard.

Valérie Vignaux est MCF HDR à l’université François Rabelais de Tours. Ses travaux recouvrent trois axes thématiques : 1. « Cinéma et écriture » interrogeant le cinéma d’auteur (Jacques Becker, Céfal, 2000) et la critique (Le Texte critique (dir.), PUFR, 2013), 2. le «Cinéma de jeunesse» à partir des usages didactiques (Jean Benoit-Lévy (AFRHC, 2007) ou récréatifs (« Émile Cohl » (1895, 2007) et Marius O’Galop & Robert Lortac (1895,  2009) et 3. le « Cinéma social » avec l’étude des usages non commerciaux (éducateur, amateur et militant). Elle prépare actuellement un ensemble consacré à Léon Moussinac (AFRHC, 2014) et une monographie dédiée à Georges Sadoul ; avec Clément Chéroux elle a publié « Portes », un cahier de collage surréaliste de Georges Sadoul (Textuel, 2009).

Pascal Vimenet est réalisateur (Frédéric Back, la beauté menacée du monde, en cours ; Fantômes du cinéma forain, 2011 ; Treize minutes avec Robert Breer, 2009…) ; critique («Cinéma d’animation» in Dictionnaire esthétique et thématique de la bande dessinée, Thierry Groensteen, 2013 ; Éditions de l’œil : Walerian Borowczyk, 2009; Émile Cohl, 2008; Svankmajer E. & J. bouche à bouche, 2002…) ; et enseignant spécialisé sur l’histoire et l’esthétique ( Gobelins, Poudrière, Université de Tours, EMCA)

Cécile Welker est doctorante à l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3 (Ircav) et chercheur à l’EnsAD (Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris). En s’appuyant sur une approche historique et esthétique des images, elle questionne le renouvellement des formes et des concepts des arts dits numériques. Ses recherches portent plus particulièrement sur l’histoire des images de synthèse et leur moment d’émergence en France. Elle est actuellement ATER au département Arts et Technologies de l’Image (ATI) de Paris 8.

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